Après l’élaboration des fondations du jeu, nous nous mettons en recherche d’une illustratrice répondant à un cahier des charges précis. Nous souhaitons qu’elle aime les fées, qu’elle aspire profondément à illustrer un jeu, qu’elle soit co-auteure. Nous trouvons rapidement une personne répondant à ces critères. Sa venue dans le projet nous a permis d’enrichir le jeu avec des Sirènes, des Centaures et une ouverture cosmopolite : pourquoi ne faire que des Fées alors que la structure du jeu est sur la base 3 ?
Lorsque nous présentons SOLILUNE aux éditions du Souffle d’Or, le projet retient leur attention, à l’exception d’un bémol sur les illustrations. Nous partons alors à la recherche d’une nouvelle illustratrice, et nous prenons conscience que celle-ci doit être prestataire et non co-auteure. Le choix d’Hicuro devient rapidement une évidence quand nous découvrons la richesse de son monde créatif comprenant de nombreux personnages hybrides. Pourquoi les Centaures n’auraient des corps que de chevaux ? Et les Sirènes, des corps de poissons ? Et les Fées, des ailes de papillons ? Encore une fois nos personnages s’enrichissent au contact de nos partenaires. Après la dimension ethnique, la notion d’âge devient visible.
Pour rendre cette aventure possible, nous avons besoin d’une levée de fonds, nous organisons donc une collecte participative. Nous partageons notre projet avec notre entourage. L’espace d’un été, nous parvenons à recueillir l’adhésion et le soutien de plus d’une soixantaine de proches que nous remercions chaleureusement.
C’est grâce à cette histoire que SOLILUNE existe.